CultureS Shanghai
Avril 2019…Découvrez-vous d’un fil et partez à la recherche des différents médias choisis par les artistes, dans tous les recoins de Shanghai.
Quelquefois ces médias sont les mots et le corps, comme pour l’humoriste Timothé Poissonnet, dont l’énergie folle et l’écriture ciselée, ainsi qu’un étonnant « petit costume vert » (seuls, les spectateurs présents comprendront…) ont assuré son succès au Festival d’Avignon, à Hong-Kong ou à Shanghai.
La Troupe Francophone de Shanghai utilise bien-sûr les mêmes médias, pour sa nouvelle pièce « La Réunification des deux », présentée fin mars. Beau succès, il faut donc croire que le Fēngshuǐ du lieu choisi, « les Abattoirs 1933 », s’est amélioré…
Au-delà de la générosité et complicité de la troupe, de l’intérêt des textes choisis (un peu plus sombres cette année), c’est une vraie chance d’avoir du théâtre francophone à Shanghai. Merci à eux !
En ce qui concerne les Beaux-Arts, Shanghai reste un carrefour entre Orient et Occident. Pour preuve et dans une recherche d’équilibre parfait, elle présente la collection exceptionnelle de peinture occidentale du Tokyo Fuji Art Museum et dans le même temps, une exposition rare, des artistes chinois, formés en France au début du XXème s et qui ont rapporté les techniques et la vision occidentale des Beaux-Arts, …en Chine ! Ils sont les « Pionniers » mis en lumière au Long Museum (West Bund). Musique et Chant sont aussi au programme de CultureS Shanghai.
Peinture

« 500 Years of Western Paintings » Collection of Tokyo Fuji Art Museum.
Jusqu’au 30 avril 2019 ! Powerlong Museum, du mardi au dimanche, de 10h à 18h (dernière entrée à 17h).
Adresse : 3055 Caobao Road, near Xinzhen road, Minhang district. (宝龙美术馆漕宝路3055号, 近新镇路)
Métro : Lignes 9, St. Qibao. Prix : 180 RMB, (-1,2m : gratuit). Audio guide : 20RMB
Tel : +86 21 6221 9111 ; Site : http://www.powerlongmuseum.com
500 ans de peinture occidentale au travers d’une soixantaine d’œuvres, d’une cinquantaine de peintres et grands maîtres (du XVIe siècle au XXe siècle), c’est le challenge un peu fou que se sont fixé les 3 partenaires principaux de cet événement !

Le Powerlong Museum reçoit en effet une sélection de la collection exceptionnelle du Tokyo Fuji Art Museum, accompagné du savoir-faire de Shanghai Tix-Media Co. Cette exposition illustrera « les échanges culturels entre la Chine et le Japon en tant que célébration du 40e anniversaire du traité de paix et d’amitié sino-japonais signé en août 1978 » déclarait Deng Xiaoxian, vice-président de l’Association culturelle internationale de Shanghai. Art et diplomatie pour notre plus grand plaisir…
Cet événement culturel a 2 atouts importants : il permet une vision et une compréhension de l’évolution de la peinture occidentale, de la Renaissance au Modernisme mais aussi la découverte et la compréhension des choix d’un collectionneur, ici Japonais.
En effet, une collection c’est d’abord la vision d’un homme ou d’une femme qui aiment l’Art…et ont « accessoirement », les moyens financiers de vivre leur passion !
Le Tokyo Fuji Art Museum (TFAM), un des plus grands musées privés d’Asie, est fondé en 1983, par le célèbre philosophe, poète et ancien responsable bouddhiste au Japon, Daisaku Ikeda. Il possède 30 000 œuvres d’art : peintures, gravures, sculptures, céramiques, armures, provenant de cultures différentes. Depuis 1988, les œuvres de sa collection ont parcouru plus de 60 villes, comme « Les trésors éternels du Japon » à Paris ou en collaboration « Treasures of the Palace Museum » à Beijing (1995).
Le Power Long Art Museum (Bǎo lóng měishù guǎn) qui reçoit cette exposition, est ouvert depuis novembre 2017 à Qibao. Créé par le Powerlong Group (Immobilier, hôtellerie, industrie) et son fondateur Xu Jiankang, le musée est composé de 10 salles qui s’organisent autour d’une rampe en spirale, similaire à celle du Guggenheim Museum de New York. Il présente 23 000 m2 d’exposition. Avec une collection internationale d’art contemporain, il se concentre toutefois plus, sur les artistes chinois.
« 500 ans de Peinture Occidentale » se divise en 9 chapitres commençant par la « Renaissance » et Giovanni Bellini (1430-1516), fameux portrait du Procureur), considéré comme le père de la Renaissance italienne.
Elle se diffusera en Europe et deviendra la Renaissance Flamande. Les grands Maîtres s’enchaînent : Le Tintoret (1518-1594), les Brueghel de Flandres qui abandonnent les œuvres de commande (Eglise, aristocrates, marchands) pour les scènes de genre, pourtant moins valorisées, dans la hiérarchie des genres.
Le quotidien est honoré et les visages dépeints, sans concession : « Fête de Mariage Paysan ».
On retrouve George de La Tour (1593-1652) et son travail sur le clair-obscur avec son « Fumeur », réhabilité seulement depuis les années 1930.
Viendra l’art Baroque du XVIIème s avec Rubens et Velázquez, la vague du Rococo du XVIIIème, promu par Madame de Pompadour, mais Boucher, Fragonard et Chardin choisissent eux, de peindre aussi la vie simple des gens ordinaires.
1789 fera table rase du Baroque et du Rococo, en installant le Néo-classicisme et sa rigueur. Celui-ci entrave en partie la créativité, alors le Romantisme (début XIXème) apportera une libération de la sensualité et une exaltation des sentiments, dans la peinture. Il se déclinera aussi en musique, littérature, danse et même en politique !
Dans un jeu de va-et-vient, un besoin de retour aux choses simples, fait naître le Réalisme et l’Ecole de Barbizon, afin d’explorer la relation entre l’homme et son environnement…déjà !
Il faut dire que la Révolution industrielle transforme les villes, alors les artistes préfèrent louer la beauté de la Nature. Ceux présents à Barbizon, contribuent à une « une révolution artistique silencieuse mais puissante ». Ils préparent la venue de l’Impressionnisme (fin XIXème) et sa quête du jeu lumière/couleurs mais aussi son refus des règles de l’Académie et du Salon. Cézanne, Van Gogh et Gauguin iront plus loin dans cette liberté conquise, avec le Post-impressionnisme.
Fin XIXème, début XXème, le Modernisme fait de Paris, la capitale des Arts (Montmartre, Montparnasse). Modigliani, Chagall et leurs contemporains amènent leur univers propre, dans leur travail. C’est un jeu de destruction/construction, à l’image de la société moderne qui génère le confort matériel et tue tout autant, par 2 conflits mondiaux successifs.
Nous finirons ce grand voyage dans le « temps/peinture », par le phénomène Pop art, point de départ de la culture contemporaine, dans les années 1960, où les artistes utilisent et détournent l’image, issue de la culture populaire de masse.
Le travail d’Andy Warhol, pionnier américain du pop art, sera bien-sûr sur les murs du Powerlong Museum.
Le choix de l’affiche de l’exposition : « Portrait du Dr Paul Alexandre » par Modigliani (1884-1920). Le Dr Alexandre fut son 1er patron. Il comprit très vite le potentiel artistique d’Amedeo.
Cette exposition est trop rare pour ne pas être vue, en solo en famille, entre amis.
Ces œuvres de Géricault, Goya, Corot, Courbet, Millet, Renoir, Monet, Manet, Vlaminck, Pissarro, Picasso, Modigliani, leurs prédécesseurs et les autres, vous ne les verrez ni à Orsay, ni même au Louvre, alors…
Un aperçu : https://www.fujibi.or.jp/en/our-collection/works-on-loan/list-of-works-on-loan.html?exhibit_id=2201810231
Boutique, librairie, café et ateliers de peinture pour adultes et enfants (initiation à quelques techniques picturales, pour faire presque comme les grands Maîtres) sont disponibles sur place.

« Pioneering » - Artistes Chinois en France, Pionniers de l’Art Moderne en Chine (1911-1949)
Jusqu’au 9 juin 2019. Long Museum, (West Bund) B1. Du mardi au jeudi, 10h-18h (dernière entrée à 17h). Du vendredi au dimanche10h-21h (dernière entrée 20h).
Adresse : 3398 Longteng Avenue/ Fenglin Lu (龙腾大道3398号, 近枫林路), District Xuhui
Métro : Lignes 7 et 12, St. Middle Longhua Road. Wifi gratuit : « Art ».
Tel : +86 21 6422 7636 ; Site : www.thelongmuseum.org

Une exposition c’est d’abord un lieu ! Ouvert en 2014, le Long Museum (West Bund) est le 3ème site à Shanghai, des collectionneurs milliardaires chinois Liu Yiqian et Wang Wei, son épouse. Le « Lóng měishùguǎn » ou musée d’Art du Dragon, est le plus grand musée privé de Chine (Institution privée à but non lucratif). Reprenant une partie d’un site industriel, sur la rive Ouest du Huangpu, il a été conçu par Liu Yichun de l’Atelier Deshaus.
Les nombreuses œuvres des 2 collectionneurs, sont issues du meilleur de l’art contemporain chinois ainsi que des chefs-d’œuvre anciens et traditionnels.
Les expositions changent régulièrement, en partenariat quelquefois avec d’autres institutions ou collections privées et publiques. C’est le cas pour cette grande rétrospective soutenue par « China National Arts Fund ».
Descendez directement au sous-sol (ascenseur ou escalier au fond), pour cette exposition
« Pioneering » qui présente plus de 160 œuvres par plus de 40 artistes, dans la période 1911-1949. « Pioneering » est le fruit d’une collaboration du Long Museum, du CAFA Art Museum, des musées de provinces de Chine (ex : Heilongjiang) et des collections familiales des artistes.
Depuis les années 1870, des jeunes Chinois sont partis étudier à l’étranger, dans les domaines politique, économique, militaire, intellectuel et artistique, grâce à des bourses d’état ou… à celles de leurs parents ! Ceux qui ne sont encore que des artistes en devenir, comme Lin Fengmian, Xu Beihong, Yan Wenliang et bien d’autres, étudient le dessin, la peinture à l’huile et la sculpture, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts en France.
Ils découvrent à l’époque, les différents mouvements de la peinture occidentale (classicisme, réalisme, naturalisme et le récent modernisme). En même temps qu’ils acquièrent les différentes techniques, ils s’imprègnent d’idées nouvelles et d’une manière différente d’appréhender le monde. Ces artistes les ramènent en Chine où régnaient sans partage depuis des siècles, la peinture traditionnelle et la calligraphie.
L’Art chinois entre alors dans sa modernité. Ces étudiants devenus artistes l’ont fait naître, ils sont donc des « Pionniers » ! Par leur travail, ils la développeront et lui insuffleront une direction.

Dans ces 6 salles d’exposition, on reconnait les techniques, les cadrages utilisés, des œuvres du musée d’Orsay, sur les rives de la Seine. Mais ici nous sommes sur les rives du Huangpu, alors bien-sûr dans les personnages et le décor, vous retrouverez souvent l’Asie. Le mélange est troublant.
Presque tous les genres sont présents (portrait, scène de genre, paysage, nature-morte), toutes les techniques (peinture à l’huile, aquarelle, dessin au graphite, au fusain, pastels etc.).
Situ Qiao amène jusqu’à nous, une chanteuse de Singapour des années 40 ou bien une scène sous les palmiers, à la Gauguin.

Observez le panorama sur papier de riz (1942) de la ville de LanZhou (province du Gansu), sur la route de la Soie. Pas de buildings, ni d’antennes ! Seule la montagne impose sa présence, se laissant coloniser par quelques constructions humaines sur ses flancs.
Bien-sûr, vous n’échapperez pas à la Tour Eiffel (Xiao Shufang-1939), l’opéra ou la façade de Notre Dame de Paris (Liu Haisu), interprétés par les jeunes artistes chinois de l’époque.
Un petit hall est consacré à la sculpture, vous y trouverez aussi un tableau rappelant la liste des membres de l’Association des Artistes chinois, étudiant en France, parmi lesquels beaucoup de femmes, elles aussi « pionnières ».
Dans les 2 dernières salles du parcours, le meilleur reste à venir : « 4 Belles Femmes après le bain » (Pan Yuliang) ; « Portrait d’une femme en rose » (Fang Junbi-1926) ;

« Deux sœurs au salon » (Chang Shuhong-1936).

Tout semble imprégné de « Luxe, Calme et Volupté », pourtant dans d’autres œuvres, la guerre et les tensions vécues par la Chine de l’époque, transparaissent parfois, pendant que d’autres artistes adoptent l’esthétique du Modernisme.
Si vous aimez, découvrez en remontant au RDC, l’exposition « The World of Saha » de Yu Hong. Sinon continuez peut-être, dans la douceur d’un soir shanghaïen, la promenade le long du Huangpu…

Musique et chant lyrique
« Music in The Loft » par Carole Gabay, Pascal Gallet, Alex Ip, Patrick Nolin.
Dimanche 21 avril 2019 ! 18H. Loft de Sebastian
Adresse : Quartier West Bund. Adresse transmise à l’inscription. Limité à 100 personnes.
Tel : +86 21 5206 6273 ; Mail : admin@xiersen.org
Info/réservation : Numériser le code QR en fin d’article. Prix : 130 RMB
Quand 4 artistes se mettent au service d’une cause qui les touche. À l’occasion du mois de la sensibilisation à l’autisme, Carole Gabay (soprano), Pascal Gallet (pianiste), Alex Ip (baryton-basse) et Patrick Nolin (violoncelliste) nous proposent un récital dans le Loft, conçu pour accueillir les mélomanes et favoriser la pratique de la musique. Cette soirée permettra de soutenir l’association Xiersen qui forme des éducateurs spécialisés en Chine. Shanghai Accueil soutient cet événement.
Au programme, duos et airs de l’opéra Bel Canto ou instruments : Verdi (Traviata), Donizetti, Rossini (Barbier de Seville), Alfredo Piatti, Bach (Prélude en Do majeur), César Franck (Sonate en La majeur). Mais aussi une œuvre chinoise, de Xsing Hai (Yellow River Song) et quelques surprises…
Pour en savoir un peu plus sur les artistes :
Carole Gabay, 1er Prix de Conservatoire en 2006, mène parallèlement sa carrière professionnelle. Elle assure des récitals, comme soliste (ex : "Schöpfung" de Haydn), dans ses différents lieux d’expatriation (Japon, Suisse et Chine).
Pascal Gallet : Pianiste et 1er prix du Conservatoire national supérieur de musique de Paris à 19 ans (il faut dire qu’il a fait sa 1ere prestation TV à 10 ans), devient soliste au Canada, Mexique en Allemagne, Italie, Chine etc. sans oublier les grandes salles françaises. Il est aussi directeur artistique et un des fondateurs du Festival de Montesson.
« Nous sommes en présence d’un des plus grands pianistes de cette génération » (Diapason 2006).
Alex Ip : Originaire d’Hong-Kong, il a été formé entre autres par le baryton-basse Sze Yi-kwei, l’éducatrice vocale Zhou Xiao-yan. Alex Ip s’est produit à l’Opéra de San Francisco, de Hong Kong, au Festival international des chœurs de Shanghai, l’Orchestre philharmonique de Shanghai etc. Il a remporté le premier prix du Festival de musique de Hong Kong, dans les sections voix masculine et groupe ouvert.
Patrick Nolin : Violoncelliste américain formé en Allemagne, il s’est produit en Chine et au Japon.
Code QR pour information.
Evènement proposé par nos amis Suisses…
Charles Dutoit, Martha Argerich et le Shanghai Symphony Orchestra
Vendredi 3 et samedi 4 mai 2019, 20H. Shanghai Symphony Hall - Concert Hall Adresse : 1380 Fuxing Zhong lu, District Xuhui (上海市复兴中路 1380号) Métro : Lignes 1 et 7, St. Changshu road, sortie 4.
Tel : 400 821 0522 ; Site : www.sh-symphony.com
Info : https://www.247tickets.com/t/dutoit-argerich-sso-1

Le Shanghai Symphony Orchestra est le plus ancien orchestre d’Asie. Il a introduit la musique classique occidentale en Chine et accueille dans ses murs de grands ensembles, tout comme des orchestres de chambre, quatuors, instrumentistes ou chanteurs. Son espace le Shanghai Symphony Orchestra Hall (SSOH), ouvert en 2014, doté de 1200 places, a été conçu par le célèbre architecte japonais Arata Isozaki, aidé de l’ingénieur en acoustique Yasuhisa Toyota.
Il est un lieu incontournable de la culture et des arts de la ville de Shanghai.
Le Shanghai Symphony Orchestra accompagnera les 3 et 4 mai, le chef d’orchestre suisse de renommée internationale, Charles Dutoit, pour deux représentations exclusives avec des œuvres de Ravel, Stravinsky, Beethoven et Mahler.
La première soirée sera consacrée aux compositions du début du XXe siècle avec « Ma mère l’oye » de Ravel et « L’oiseau de feu » de Stravinsky, ainsi qu’une pièce contemporaine de Qigan Chen. La deuxième soirée, présentera les premières symphonies de Beethoven et Mahler.
Sera présente, Martha Argeric pianiste argentine (naturalisée suisse).
Elle fut une enfant prodige du piano (à 8 ans elle joue en concert, le Concerto pour piano n° 1 en Do majeur). Elle bénéficie d’éminents professeurs et se trouve propulsée rapidement sous les feux de la scène. Artiste flamboyante et femme de caractère, elle n’hésite pas en s’en éloigner parfois et interprète ce qu’elle aime. Le chef d’orchestre Charles Dutoit qu’elle retrouve à Shanghai et régulièrement pour des collaborations, fut son 2ème époux.
©A. Heitman (photo Martha)
Un aperçu : https://www.youtube.com/watch?v=3VNEYSG0hxY
Rappels :

1. Yayoi Kusama : « All About Love Speaks Forever ». Jusqu’au 9 juin 2019, Fosun Foundation (600 Zhong Shan Dong Er Lu, district Huangpu).
2. « Murs de culture » : Hongye Garden, 1065, Yuyuan lu/Anxi lu, (à droite au fond de l’allée après le marché public).
Une belle initiative afin de mettre en valeur les maisons dans les quartiers historiques de Shanghai, où ont vécu des personnages célèbres. Un nouveau mur de 30m, a vu le jour à l’entrée de cette petite ruelle. Celui-ci retrace la vie de la pianiste Gu Shengying 顾圣婴(1937-1967), la première Chinoise à remporter le 1er prix d’un concours international de piano. Jeune prodige, elle intègre le Shanghai Symphony Orchestra à 17 ans, poursuit ses études à Moscou, gagne de nombreux prix mais sa famille deviendra une cible pendant la Révolution Culturelle (1966-1976), elle se suicidera alors, à l’âge de 30 ans. Shanghai lui rend hommage et c’est tant mieux ! Sculpture +photos+ texte (chinois, anglais).
Quelques voisins âgés se souviennent encore des mélodies venant de la maison n° 103, quand Gu Shengying jouait la nuit...

Françoise BOURRY-MAUGEIN
culture@shanghai-accueil.com
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