CultureS Shanghai

CultureS Shanghai Avril 2022

CultureS Shanghai Avril 2022

CultureS Shanghai

Avril 2022…Nous connaissons l’importance du culte des ancêtres dans la culture chinoise, encore très présent de nos jours dans les familles. Le mois d’avril en verra une illustration. Quand nous l’appelons « Fête des défunts », instituée par les moines de l’abbaye de Cluny au XIe, le calendrier luni-solaire chinois parle de « Fête de la Pure Lumière » ou Qīngmíng jié (清明节). Elle aura lieu du 3 au 5 avril 2022. À l’origine, c’est une période solaire qui rappelle aux paysans que la lumière et la chaleur reviennent et qu’il est temps de semer…elle deviendra par la suite, un temps de commémoration des défunts de la famille.
Comme en Europe, on vient au cimetière, balayer les tombes (Sǎomù : 扫墓), les fleurir parfois et se rappeler des défunts, mais pas seulement.
C’est aussi un temps de rituels spécifiques à la Chine : on apporte des offrandes virtuelles (monnaie spéciale, mahjong en papier…) ou réelles (nourriture, alcool, cigarettes...) afin qu’ils aient tout le nécessaire pour leur vie dans l’au-delà.
Il peut y avoir quelques variantes, dans certaines ethnies, mais il reste la même volonté d’honorer et de garder le lien, depuis la nuit des temps, en Chine comme ailleurs... Cependant la pandémie s’immisce là encore, SI elles peuvent se rendre au cimetière, les familles allant sur les tombes de leurs défunts, devront présenter codes QR et test PCR négatif, comme un choc entre 2 mondes !

Revenons au monde matériel. Du 30 avril au 4 mai 2022, ce seront les congés de la « Fête du Travail », « Láodòngjié » (劳动节), qui trouve son origine dans les mouvements de revendication ouvrière du 1er mai, de l’Internationale Ouvrière, fondée à Paris en juillet 1889. Ce congé accordé aux travailleurs, est une période dense de voyage en Chine. Il en sera autrement cette année.
Pourtant la vie revient dans les jardins et les parcs de Shanghai, elle nous attendra bien, à la sortie de nos confinements : Chūntiān láile !

Guncun park (crédit photos : B.Maugein).

La pandémie Covid émerge de nouveau en Chine, affectant tous les domaines d’activités humaines, dont celui de la culture. À Shanghai au moment où j’écris, les musées d’état sont fermés, les privés ferment peu à peu, les galeries d’art, et autres institutions culturelles suivront pour beaucoup, dans l’attente d’une réouverture/renaissance qu’on espère, la plus rapide possible.

Dans un article précédent, j’évoquais combien la pandémie avait accéléré, le phénomène de digitalisation du monde culturel, par l’accès du public aux visites virtuelles des collections des musées, à leur accompagnement pédagogique, aux galeries d’art et donc à un marché de l’art, dans lequel des transactions d’achat d’œuvres, peuvent se faire, sans aucune proximité physique, entre acheteur et galeriste. Sans oublier la création de certains artistes, qui intègrent les atouts du numérique, dans l’élaboration d’une œuvre physique, ou poussent ce choix vers l’absolu, en proposant une œuvre totalement numérique et virtuelle, dont l’authentification et la propriété se feront grâce aux très contemporains NFT (Non Fungible Token !

Ce sera donc un CultureS Shanghai particulier, donnant sa place au numérique et permettant malgré tout, de garder le lien avec certains lieux culturels ayant travaillé leur visibilité virtuelle, mais aussi l’occasion de découvrir le travail de passionnés de la SHFC (Société d’Histoire des Français de Chine), ou l’exposition en cours dans la galerie Art+ Shanghai, qui a pu malgré tout, maintenir le vernissage et la rencontre avec l’artiste Zhang Xiao Dong.

GALERIE D’ART

« Leaves of Infinity » par Zhang XiaoDong.

Jusqu’au 8 mai 2022. Art + Shanghai Gallery,
Du mardi au dimanche, de 10h30 à 18h30.
Adresse : F2, 99, Beijing Dong lu/Yuanmingyuan lu, Huangpu District.
Métro : Lignes 2 et 10, St. East Nanjing road, sortie 6.
Tel : +86 21 6333 7223 ; Contact : contact@artplusshanghai.com
Site : www.artplusshanghai.com

Art+ Shanghai Gallery accueille dans ses murs « Qiān yè·wúxiàn » (千页·无限), première exposition à Shanghai, de l’artiste Zhang XiaoDong.
« 1000 pages à l’infini » dit déjà l’importance que l’artiste accorde au monde du livre et au papier, invention chinoise, du haut fonctionnaire de la Cour impériale des Han de l’ouest, Cài Lún (50-121).

Rencontrer et regarder les œuvres de Zhang XiaoDong, c’est découvrir tous les paradoxes qui habitent les artistes, tiraillés entre la richesse et le poids, d’une culture millénaire dont ils sont parfois issus et le désir d’expérimenter d’autres techniques, d’autres médias, ou tout du moins de leur donner une nouvelle dimension.

Oui le papier puis le livre, ont transformé à jamais l’humanité, par la transmission des savoirs, de la pensée et le moyen pour les époques ultérieures, de s’y référer.
L’artiste en parle comme d’un «  espace que la civilisation humaine habite et un vaisseau spatial traversant le temps ». Il y a 15 ans, il se penche donc sur l’évolution des supports de l’écriture en Chine et les différentes techniques qui les accompagnent.

En Chine, tout commence par les rouleaux de fragments de bambou accrochés entre eux, viendront les rouleaux de papier de riz.

Mais un ingénieux, pour plaire à l’empereur, crée sous la dynastie des Tang (618-907), le livre « Dragon Scale ».
Autant dire que la référence au dragon, symbole puissant de l’empereur et le déroulement progressif de ses pages sur une grande longueur, à l’aide d’une tige de jade ou d’ivoire, furent un succès. Leur fabrication sera bien sûr réservée au « Fils du Ciel » et à sa famille. Aujourd’hui, l’ultime exemplaire de l’impérial livre « Dragon Scale », se trouve dans les archives secrètes de la Cité Interdite, toujours à l’abri du regard du commun des mortels !

Fin de la dynastie Tang, on perd cette technique précieuse et unique, lors de cette période troublée. Cependant le livre dont les pages sont pliées, les unes sur les autres, apparait, inspiré de la forme des manuscrits de sutras bouddhiques venus d’Inde. Sa fabrication moins onéreuse, permettra la diffusion de la pensée bouddhiste, acceptée et promue par les élites, depuis le début de la dynastie Tang.

Fort de cet héritage, Zhang XiaoDong en retrouve la technique après plus de 2 ans de travail, et réalise enfin son 1er livre à « écailles de dragon ». Il contient de nombreuses illustrations colorées et les Hànzì, dans une version dynastie Song, du court mais célèbre Sūtra du Diamant.

Ce « Dragon Scale book » nécessite une grande précision et une maîtrise de différentes techniques.
Elle est la pièce maîtresse de l’exposition et fut exposée au Potala de Lhassa.

L’artiste va créer ensuite des œuvres verticales, utilisant l’effet vibrant d’une succession de feuilles de papier de riz dans plusieurs séries monochromes, de paysages, en blanc comme « Haveanly mountains I », colorée d’une macération de châtaigne comme «  Non-Sand II » (réinterprétation des classiques Shānshuǐ).

Il expérimente d’autres monochromes, avec des représentations bouddhiques cette fois, comme «  Akara » ou « Sunyata III ».

L’œuvre «  Misty Red House » reste la plus intrigante de l’exposition.

On y devine quelques pages brulées et exposées au regardeur, du classique « Le Rêve dans le Pavillon rouge » de Cao Xueqin. Malgré la fragilité du papier, peu de mots sont nécessaires pour évoquer la puissance culturelle et mémorielle de certains livres. Vérité d’une œuvre qui traverse le temps, loin de la version contemporaine des séries audiovisuelles, vidées de sens.

Il crée ensuite l’œuvre grand format, visible dès l’entrée de la galerie « Thousand Pages of Dunhuang »,

succès de la soirée du vernissage, par la richesse des couleurs, les multiples symboles mais aussi la référence aux célèbres représentations bouddhistes, peintes au fil des siècles, dans les grottes d’un désert de sable et de pierre, devenues sacrées, sur la longue Route de la Soie.

Dans l’œuvre la plus récente, « Waken the blues underneath », Zhang XiaoDong évolue vers une expression plus abstraite, organisant la succession des feuilles par îlot de couleur.

Technique :
Après les études préparatoires, impression couleur par pigments naturels, puis découpe des pièces de papier de riz. Après le collage en lignes successives de ces fines feuilles, d’une grande précision, l’artiste termine par une découpe finale, affinant ainsi l’effet 3D.

À la fragilité matérielle du papier, Zhang XiaoDong décide par son travail, de lui conférer plutôt la profondeur du sens. Il vit et travaille à Beijing.
Art+ Shanghai Gallery avait déjà accueilli en octobre 2018, dans son ancienne localisation, le travail très particulier du papier par un autre artiste, Tang Zhengwei, lors de l’exposition « Cut It Out : Paper World  ». La technique et le rendu final des œuvres de Zhang XiaoDong offrent une variété et un aspect plus contemporain.

La réussite d’une galerie d’art repose sur l’intelligence artistique des galeristes, par le choix des artistes qu’ils ou elles représentent, la compréhension du marché de l’art, mais aussi la qualité de leur équipe. Dans le pays ou à l’international, les galeristes vont tenter de découvrir dans les foires d’art, les lieux de création, les instituts des Beaux-arts, les artistes prometteurs.
Les galeristes sont parfois aidés dans ce travail en amont, loin des lumières qui éclaireront plus tard, les œuvres des artistes. Il demande persévérance, intuition, humilité et sans doute de l’audace. En les évoquant, je souhaite les mettre à leur tour en lumière, à l’image de Zhang Linmiao, jeune femme réservée mais passionnée, investie et profonde dans son propos, travaillant à Beijing et commissaire de cette exposition.

MUSÉES EN DIGITAL

Si plusieurs musées se sont essayés à la digitalisation dans leur visibilité au grand public, la qualité et le contenu pédagogique ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. La Chine étant le 2ème pays le plus connecté, une évolution sur le fond et la forme, verra le jour prochainement. Quatre sites se démarquent…

Shanghai Textile Museum/Shanghai Fangzhi Museum (上海纺织博物馆).

Adresse : 128, Aomen lu, Putuo District.
Métro : Lignes 1, 3 et 4. Station : Shanghai Railway Station sortie.
Du mardi au dimanche, de 9h30 à 16h. Entrée gratuite . Tel : +86 21 6299 6969
Wifi gratuit. Dépliant en anglais au guichet.

Cet intéressant musée professionnel, près des galeries d’art de Moganshan 50, se situe sur l’ancien site de l’usine Shenxin Textile No. 9 (qui fut le Shanghai Machine Weaving Bureau, fondé en 1878). Inauguré en novembre 2007, le musée ouvre au public en janvier 2009. Il bénéficie de 4000 m2 d’exposition. Peu connu des Shanghaiens, il est pourtant présenté régulièrement par Shanghai Accueil, lors de parcours par l’équipe des Flâneries, ou plus récemment par l’équipe des Visites. Il est la création du puissant groupe de textile Shangtex.

Sur 3 étages, le Shanghai Textile Museum présente l’histoire et les aspects techniques simples, de ce secteur d’activité qui sera la 1ère réelle industrie de Shanghai. Elle modifiera la configuration de la ville, avec une concentration des ateliers et des usines, vers Songjiang, Qibao et plus récemment, le long de la rivière Suzhou, au temps des Concessions. Ici, va croître une population ouvrière, d’où émergera bientôt l’idéologie communiste…mais ça c’est une autre histoire !

Si Hangzhou et Suzhou travaillaient depuis longtemps la soie, Shanghai transformera le coton et accueillera la 1ère filature chinoise, pour devenir le moteur et la vitrine de la modernisation économique chinoise.
Pour la production du coton en Chine, la province du Xinjiang en représente 50%, mais il existe aussi dans de moindres proportions, une zone cotonnière du Bassin du Yangtze, avec entre autres, les provinces du Jiangsu et de Shanghai.

Il y a quelques années, on pouvait voir dans les quartiers populaires de Hongkou ou Yangpu, les artisans fabriquer dans leurs échoppes/ateliers, des couettes de coton brut.

Des scènes historiques, maquettes, petites boutiques et reliques illustrent le parcours, accessible à tous. Les premiers chapitres du parcours restent les plus intéressants.

3000 objets exposés dont certains d’exception, comme des tissus très anciens des Han et Hu, de la dynastie des Hans de l‘ouest (206 av JC- 25), un vieux métier à tisser ayant servi à 5 générations, d’une famille simple de Zhujing, dans le district de Jinshan, sans oublier les magnifiques costumes d’opéra de Beijing et de Kunqu de « l’école de Shanghai », autrefois portés par Zhou Xinfang (auteur et acteur spécialisé dans le rôle très stéréotypé du « vieux mâle », malmené lors de la Révolution Culturelle), et par Yu Zhenfei.

Le lien de la visite virtuelle :
https://www.qds3d.com/nodes/7bae8015-dd3b-4286-8a7a-47d2b4381b0e/view

Shanghai History Museum/ Shanghai Revolution Museum.

Adresse : 325 Nanjing Xi, by Huangpi Bei Lu 南京西路325号, 近黄陂北路
Métro : Lignes 1, 2 et 8. Station : People Square sortie 11.
Du mardi au dimanche, de 9h à 17h. Entrée gratuite (sauf certaines expositions temporaires).
Site :www.historymuseum.sh.cn Tel  : +86216323 2504.
Wifi gratuit. Audio guide : 20 RMB (mandarin, anglais, Shanghaien !)
Dépliant en anglais au guichet.

Pour sa présentation, lire dans le CultureS Shanghai suivant :
https://www.shanghai-accueil.com/CultureS-Shanghai-Decembre-2018

Le lien de la visite virtuelle :
https://u.eqxiu.com/s/XzH86LH0?bt=yxy&share_level=2&from_user=20220316cc5bd4f0&from_id=5fd0f474-2&share_time=1647412131715

Ce lien ne présente pas le parcours de l’exposition permanente du musée, mais les 13 dernières expositions temporaires, inaccessibles dorénavant.
La qualité de l’image et l’absence de visiteurs, permettent de lire les informations des panneaux, au fur et à mesure de votre parcours. Pour avancer, cliquez sur la flèche. Différentes fonctions sont accessibles sur le bas de l’image.

Expositions les plus fédératrices :
«  Taste of Shanghai-Better Life-Old Shanghai Food Exhibition » sur entre autres la cuisine de Shanghai, l’une des 4 grandes cuisines de Chine :

  • Les raviolis, Baozi, canard laqué, le blé plutôt que le riz du Dongbei.
  • Les piments, la fondue chinoise, la racine de lotus farcie du Centre-ouest.
  • Les travers de porc sauce aigre-douce, la cuisine vapeur, le riz et ses dérivés dont le fameux Xiǎolóngbāo, poissons et fruits de mer et le sucre partout du Centre-est (Shanghai, Zhejiang, Jiangsu). – Les Dimsun, viandes laquées, fruits de mer, nouilles et riz sautés, soupes, desserts etc. de la plus variée, la plus riche et réputée la meilleure cuisine, celle du Guangdong (sud/sud-est). Sans oublier, la richesse de la cuisine des ethnies si variées, de Chine.
    « Wealth, Longevity and Happiness », sur l’importance des symboles chinois, le centenaire du PCC qui permet de découvrir des reliques et représentations du Shanghai historique, l’histoire de la Qipao de Shanghai ou les broderies en Chine etc.

Shanghai Natural History Museum.

Ouvert du mardi au dimanche, de 9h à 17h15.
Adresse : 510 Beijing Xi Lu/ Chengdu Bei Lu, District de Jing’an.
Métro : Ligne 13, St. Shanghai Natural Museum, sortie 1.
Prix : 30 RMB (adulte) 25 (senior) 12 RMB (étudiant).
Tel : +86 21 6862 2000 ; Wifi gratuit  : « SNHM-wifi »
Audioguide  : 20 RMB (caution :200 RMB)
Site  : www.snhm.org.cn

Pour sa présentation, lire dans le CultureS Shanghai suivant :
https://www.shanghai-accueil.com/CultureS-Shanghai-Decembre-2019

Le lien de la visite virtuelle :
https://26fzdbgtp.wasee.com/wt/26fzdbgtp

Parcours dans ce musée (vrai succès auprès du grand public) situé au sein du Jing’an Sculpture Park, Seul regret, la prise d’images faite, pendant les heures d’ouverture, diminuant ainsi sa visibilité.

1- Cliquez sur l’étage que vous souhaitez visiter.
2- Puis cliquez sur les différents départements présentés, en dessous. (Coupez la bande son, si vous ne maîtrisez pas le mandarin).
3- Suivez les flèches pour vous mouvoir.
4- Certains panneaux sont tout à fait lisibles (anglais-mandarin).

Shanghai Sports Museum.

Du mardi au dimanche, 9h-11h30 (dernière entrée 11h), 14h-16h30 (dernière entrée 16h).
Adresse : 150, Nanjing Xi Lu, Huangpu district.
Métro : Lignes 1,2,8 Station People Square sortie 8.
Entrée libre : Ticket à prendre dans la boutique à droite ou par réservation sur site officiel Wechat, en anglais.
Tel  : +86 21 6488-0567. Wifi gratuit sur place.

Pour sa présentation, lire dans le CultureS Shanghai suivant :
https://www.shanghai-accueil.com/CultureS-Shanghai-Novembre-2021

Pour la présentation du parcours :
Cette fois-ci elle se fera par le compte officiel Wechat du Shanghai Sports Museum, sur votre smartphone.

1- En bas de la page d’accueil, cliquez sur l’icône « Tour guide »
2- Cliquer sur 1 des 5 parties du parcours chronologique.
3- Choix du commentaire audio (anglais ou mandarin) ou par texte.

Elle a le mérite d’exister, regrettons cependant le manque de visuels.

Remerciements à Clarisse Le Guernic.
Suite aux différentes expositions qui ont eu lieu dans la Yuanmingyuan lu, quartier du Rock Bund, (voir dernier Cultures Shanghai), la jeune guide a développé un jeu, via ordinateur ou smartphone, autour de l’histoire du couple de riches Shanghaiens disparus dans un ballon dirigeable, dans le Shanghai des années 1930 : « The Mystery of the Balloon ».
Elle accompagne en direct les joueurs, qu’ils soient sur le site ou chez eux.
https://mp.weixin.qq.com/s/fLA0rI63iT4OvltpxbfxAg

Bien sûr, rien ne remplacera votre découverte de ces sites, dans le monde physique !

SOCIÉTÉ D’HISTOIRE

Ce CultureS Shanghai particulier, dû à la conjoncture sanitaire, me permet de mettre en lumière, le travail de recherche et la passion qui animent les présidents (David Maurizot et Nicolas Grevot), les membres actifs et les bénéficiaires de la SHFC (Société d’Histoire des Français de Chine). Elle fut fondée par Claude Jaeck en 2010 et relancée en 2020.

David Maurizot nous en dit plus…
Le but de la Société d’Histoire est de recueillir, étudier et faire connaître l’histoire des Français de Chine et de la France en Chine.

Constituée actuellement d’environ 150 membres répartis sur toute la Chine, la Société d’Histoire des Français de Chine est composée de :

Club Recherches, uniquement ouvert aux membres, et dont la mission est la recherche et l’aide à la recherche historique ;

Comité des conférences (ces dernières, ouvertes à tous) : il organise tout au long de l’année des interventions autour de spécialistes. Certaines conférences sont maintenant disponibles en ligne sur Youtube :

https://www.youtube.com/channel/UCbOL2O8ryKo54kdlan0bRmg

Comité des publications  : il supervise la publication d’articles accessibles à tous, sur notre wiki (http://wiki.histoire-chine.fr/) et permet ainsi, diffusion et vulgarisation des connaissances de la SHFC, ou la réédition d’ouvrages de référence.

Comité des visites : il propose à Shanghai (uniquement pour le moment) des ateliers en mouvement, de la découverte historique de cette ville et des « rencontres immobiles » autour d’objets.

La Société d’Histoire des Français de Chine existe grâce aux bénévoles, à ses membres et généreux mécènes. Rejoignez-nous !
• Adhérez pour rejoindre les comités de recherche, avoir un accès prioritaire et un tarif réduit aux publications, aux conférences, aux évènements et aux visites.
• Pour les entreprises et les institutionnels : devenez nos mécènes en hébergeant nos conférences et donnez-nous les moyens de poursuivre nos activités (publications, etc/)

Aperçu de contenu :
https://mp.weixin.qq.com/s/3JB7O05Nv1wS-11jSroZyg

À titre personnel, ces recherches historiques et leur partage, sous des formes d’une grande variété (conférence, tour, « rencontre immobile », édition etc.) ont enrichi parfois, certains articles de Cultures Shanghai et favorisé une mise en perspective nécessaire.
C’est aussi, l’opportunité de rencontrer des personnes qui ont, grâce à leurs aïeuls, un lien historique fort avec la Chine, de bénéficier ainsi, de leurs connaissances et témoignages vivants. MERCI donc à la SHFC, à David, Nicolas, Michèle, Joss, et leur équipe.

Rappelons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances historiques importantes sur la Chine, mais seulement l’enthousiasme de les acquérir, dans une ambiance d’une grande convivialité et générosité.

(Promenade rive Pudong du fleuve Huangpu.)

Françoise BOURRY-MAUGEIN
culture@shanghai-accueil.com