CultureS Shanghai

"CultureS Shanghai" Décembre 2018

"CultureS Shanghai" Décembre 2018

CultureS Shanghai

Décembre…la neige ne fait pas partie du paysage subtropical, mais parce-que c’est Shanghai, c’est possible ! Neige ou pas, où que vous soyez, je vous souhaite de retrouver la magie de Noël et des Fêtes de fin d’année, l’excitation des préparatifs, la joie des retrouvailles.
Finalement toutes ces expériences et ces émotions, dans lesquelles puisent les artistes et les créatifs, sans fin…

Musée

Shanghai History Museum/ Shanghai Revolution Museum

Adresse  : 325 Nanjing Xi, by Huangpi Bei Lu 南京西路325号, 近黄陂北路
Métro : Lignes 1, 2 et 8. Station : People Square sortie 11. Du mardi au dimanche, de 9h à 17h. Entrée gratuite (sauf certaines expositions temporaires).
Site : www.historymuseum.sh.cn Tel : +86216323 2504.
Wifi gratuit. Audio guide : 20 RMB (mandarin, anglais, Shanghaien !)
Dépliant en anglais au guichet.

Depuis mars 2018, Shanghai offre un nouveau musée à ses habitants. Le Shanghai History Museum retrace l’histoire de son destin remarquable, de l’époque néolithique (- 4000 av J.C) à la fondation de la République populaire de Chine (1949). Il occupe l’espace et les bâtiments rénovés, de l’ancien « Shanghai Race Club » britannique, le « SRC » de 1934, avec son clocher si reconnaissable ainsi qu’à l’ouest, un bâtiment néo-classique (1925/1928), sur le pourtour de la Place du Peuple, ancien champs de courses hippiques.

Le Shanghai History Museum en chiffres c’est :
9800 m2 d’exposition, 1100 objets dont 80% sont exposés au public pour la 1ère fois,
50 points multimédias et 3 millions de visiteurs prévus chaque année…

F1 : Accueil, salles d’expositions temporaires.
F2 : « Ancien Shanghai ».
F3 et F4 : « Shanghai Moderne ». En montant les étages, vous avancez donc dans le temps.
F5 : Un dernier étage pour une très belle vue sur « Rénmín guǎngchǎng », la Place du Peuple ! Un restaurant est également à votre disposition.

F1 : Dans le grand hall, les 2 lions installés depuis 1923 à l’entrée de la banque HSBC sur le Bund, vous accueillent désormais. À gauche, « Stephen » rugissant symbolisait la protection…de vos « sous » bien-sûr !
À droite, « Stitt » bien plus calme symbolisait la sécurité. Le spectacle commence entre eux 2. Un grand écran retrace les moments clés de l’histoire de Shanghai, avec une frise des dynasties et périodes de la République, pour vous repérer.
Prenez les 6’ nécessaires, ça vaut la "peine" !
À gauche, un grand écran tactile à LED, vous expliquera par images dynamiques, la formation géologique de Shanghai et vous comprendrez visuellement que Pudong n’a pas toujours été là. Une petite dame âgée n’en revient pas, en « vérifiant » la fonction tactile de l’écran ! Plus loin la maquette du Shanghai Race Club : il vous faudra imaginer les gradins accrochés sur sa façade Est, où se retrouvait la communauté « Lǎowài », pour des mondanités ou des paris endiablés, sur les courses hippiques.

Au fond, une salle d’exposition temporaire vous présente la vie de Soong Ching Ling, femme aimée des Shanghaiens. Dommage l’information est en mandarin, mais si vous connaissez un peu son histoire, vous reconnaitrez son père, ses sœurs Soong Meiling et Soong Ailing, sa mère si ressemblante, son mari Sun Yat-sen, 1er Président de la 1ère République de Chine, ses lieux de vie.
Comme dans un mémorial, vous verrez les objets qui l’ont accompagnée : ses photos de famille, cahiers d’études, vêtements, sceaux, sa vaisselle, jusqu’à son jeu de croquet.
Restée sans enfants, elle œuvrera beaucoup pour eux à Shanghai et en Chine, ainsi que pour les femmes. Elle sera aussi un atout majeur de la diplomatie chinoise, grâce à sa culture américaine (par son père). La salle à manger de sa villa sur la Huahai Zhong lu, lieu de rencontres diplomatiques est reconstituée, ses discours visionnables et ses accessoires du quotidien exposés (parfums, bijoux, sac etc.) ; Ils nous rendent Soong Ching Ling, plus proche, mais l’élèvent dans le même temps, au rang de « mythe Shanghaïen ».
Prendre l’escalator à droite en revenant sur vos pas.

F2 : Avant de rentrer dans le vif du sujet : le Shanghai Ancien, notez en montant, les huisseries d’origine, conservées mais doublées par d’autres, isolation oblige !
Bien-sûr, une partie du patrimoine se trouve dans des réserves ou dans le Shanghai Museum voisin, mais la sélection, la scénographie et les médias employés sont qualitatifs.
Vous découvrirez les 1ères traces humaines dans la province de Shanghai à Qingpu, avec la culture Majiabang et comment son emplacement entre fleuve et mer va développer les échanges et doper son économie naissante.

Elle bénéficiera de la migration des peuples environnants et de terres fertiles pour son agriculture. Une vidéo illustre ses paysages lacustres et le recul de la mer par les dépôts progressifs de limon et de sable, par le Yangtsé depuis un millénaire (vertèbre de baleine retrouvée dans la terre sablonneuse de Jiading).
Le virtuel et les vestiges permettent d’appréhender le quotidien de ces « Shanghaïens » des temps reculés.

Du riz de la culture Majiabang (-5000 -4000 av J.C) a dû dépasser la date de consommation, il est pourtant précieusement conservé !
Les objets découverts dans les sépultures nous permettent de voyager dans le temps, vers la culture Songze (-4000 -3400) : un petit disque bi en jade est peut-être l’ancêtre de ceux retrouvés dans les cultures postérieures (Liangzhu).
Au milieu de tous ces objets (bijoux, outils, vaisselle), n’oubliez pas d’observer les murs lambrissés et la cheminée, dans un style très britannique.
Plus tard, Shanghai sera le siège de conflits pour la suprématie, entre les états Wu, Yue et Chu, dans les périodes des Printemps et Automnes et Royaumes combattants.
Une « vidéo à l’encre » montre l’exploitation du sel qui fit la richesse des clans, comme à Xinchang (Pudong) par exemple.
Or, argent, ambre, jade et bronze…Shanghai aime déjà le luxe, la mode n’est pas en reste, avec cette paire de lunettes articulées (dynastie Ming) ou ces « moules à chignon » en fil d’argent, pour femmes…et pour hommes ! (à gauche sur photo).

Déjà, la filière du coton s’organise pour faire la renommée de Shanghai, sur une terre propice à sa culture. Merci Huang Daopo !
Une célébrité locale : Pan En, réussit le plus haut des examens impériaux et c’est son 2nd fils, Pan Yunduan qui lui fera construire le fameux Yu yuan (1 des 4 plus beaux jardins classiques de Chine).

Par les missionnaires, les 1ers Occidentaux arrivent dans « l’Empire du Milieu » et Xu Guangqi devient le 1er chrétien, converti par son ami le jésuite, Matteo Ricciles savoirs Est-Ouest grandissent et se mélangent (voir la cloche fabriquée par l’atelier jésuite de l’orphelinat Tou-Se-We à Xujiahui).


Une « vue sur le Huangpu » depuis le haut de la Danfeng Mansion, quelques pièces de la dynastie Qing comme ce Huangbaoche ou « pousse-pousse » de 1874 et on avance dans le temps en prenant l’escalator...

F3/F4 : Le Shanghai Moderne (7 parties), commence par des temps difficiles.
Au XVIIIe s, les guerres de l’opium et les traités qui s’en suivront (le 1er et le + célèbre : Traité de Nanjing en 1842), installent entre autres, les concessions étrangères britannique, américaine et française, à Shanghai.
Chen Huacheng reste pourtant un héros, malgré la bataille de Wusong perdue contre les Britanniques (voir carte et canon de 3m).

Le splendide mais peu fonctionnel équipement des officiers pourrait-il expliquer cet échec ? Encore un mystère de l’histoire, resté sans réponse...

Une carte animée présente la progression des concessions, au fur et à mesure des traités signés au détriment de la Chine. Les Français s’installent en 1849, près de la vieille ville chinoise « Nán shì ».

Des objets « sélectionnés » montrent la toute-puissance des étrangers dans les concessions (police, justice, filière d’exploitation du thé etc.).

On retrouve les capitaines d’industries britanniques, comme William Jardine et James Matheson qui faisaient dans les compagnies de transport, de thé, de coton, comme d’opium.
Shanghai se transforme ! Dans une pièce plus lumineuse, on présente les avancées techniques arrivées très tôt ici : le pousse-pousse :1873, la 1ère ligne de chemin de fer entre Shanghai et le port de Wusong : 1878, le téléphone : 1881, la voiture : 1901, l’électricité : 1913 etc. (appuyez sur la sphère pour l’animation correspondante).

Malgré ces apports intellectuels, un tissus industriel et commercial riche, dont bénéficient certains riches Chinois, la nation chinoise souffre et se sent humiliée.
Le Traité de Versailles ne va rien arranger (la province du Shandong passe de l’Allemagne défaite, au Japon). Le « Mouvement du 4 mai » 1919, s’en suivra.
La population ouvrière importante et démunie de Shanghai, est propice à l’avènement progressif du Parti Communiste, dont le 1er « congrès », se fera en catimini à Xintiandi, le 23 juillet 1921.

F4 : Suivront la guerre sino-japonaise, sa bataille de Shanghai et son épisode héroïque, des « 800 Héros » dans l’entrepôt de Sihang, la Révolution Culturelle, ainsi que « l’âge d’or » et la croissance économique.

Par ces changements politiques, culturels et sociétaux, Shanghai prend son envol…Cet étage est consacré également, au savoir-faire et au tissus industriel chinois qui se développent en parallèle de ceux des étrangers,

ex : le patrimoine de la cuisine shanghaïenne, les arts de la table (set de 8 instruments pour déguster le fameux crabe), opéras de Beijing, de Kunshan, mode chinoise qui efface celle des Mandchous de la dynastie Qing, épopée des frères Rong, les « Rois de la farine et du coton »...

Sons immersifs, écrans interactifs, reconstitutions, tout est fait pour vous aider à comprendre et vous approprier cette époque.
On apprend et on se divertit…une photo de votre visage, puis le choix d’un vêtement d’époque et quelques secondes plus tard, vous apparaîtrez sur un grand écran, au milieu des passants de la Nanjing lu…au début du siècle dernier !

F5 : N’oubliez pas la vue panoramique sur le toit !

L’aile Ouest néoclassique, bâtiment parallèle à l’ancien club house, qui contenait l’administration du « Shanghai Race Club », propose une présentation architecturale des 2 bâtiments et une boutique.

Le Shanghai History Museum s’adresse davantage aux adolescents et aux adultes, préférez celui sous la Pearl Tower, pour des jeunes enfants.

Même enthousiaste, vu la richesse du musée, évitez la saturation, en découvrant toutes les salles en une seule fois. Après « l’histoire ancienne » de Shanghai, revenez plutôt une autre fois pour « l’histoire moderne » et sa période révolutionnaire…

Les grandes marques du luxe aiment communiquer sur leur savoir-faire et leur univers à travers le monde.
Après les expositions de Gucci, Christian Dior...

Exposition

"VOLER VOGUEZ VOYAGEZ" par LOUIS VUITTON

Jusqu’au 1er février 2019 , Shanghai Exhibition Center
Adresse  : 1333 Nanjing West road Gate 8, 南京西路1333号,
Métro : Lignes 2, 12, 13. Station : West Nanjing road ou lignes 2 et 7 Station JIng’an Temple.
Tous les jours, de 10h à 20h. Entrée gratuite.
Tel : 400 6588 555.
Wifi et Audio guide : gratuits via Wechat. Il suffit de numériser le code QR présent dès l’entrée.
Dépliant en anglais au guichet.

Cette exposition exceptionnelle inaugurée à Paris (Grand Palais), a poursuivi son chemin vers Tokyo, Séoul, New York City pour se terminer à Shanghai. Dans un pays où l’art de l’emballage est impressionnant et dans une ville dont le luxe fait partie de l’ADN, cette exposition est pertinente.
Composée de 15 parties, elle conte l’histoire de la grande Maison Louis Vuitton, fabriquant pour le monde du luxe, de malles, maroquinerie, prêt-à-porter, chaussures, montres, bijoux, accessoires, lunettes de soleil, parfums et...livres !
Elle conte d’abord l’histoire de son fondateur Louis, né dans le Jura en 1821, près d’un petit village de 148 habitants. À 16 ans, il quitte père et mère pour "la grand ville" Paris, par ses propres moyens , c’est à dire à pieds ! Les 400 km faits, il est embauché comme "layetier-emballeur-malletier" pour la protection des bagages de la classe aisée voyageuse. Repéré, on lui donne en 1852, la responsabilité des bagages de l’impératrice Eugénie et de notables.

1854 est une grande année pour lui, puisqu’il se marie à Clémence-Emilie, crée sa marque aux célèbres monogrammes LV ainsi que sa 1 ère boutique à Paris. Auparavant, les malles étaient bombées, Louis invente la malle plate et donc empilable. Toutes les bonnes inventions semblent tellement évidentes...après !
En 1859, il s"agrandit et transfert ses ateliers à Asnières/Seine. Seine qui transportera une partie de sa production (traffic plus "fluide" ?).
En 1867, le brevet de "La Malle de Voyage" est déposé. L’histoire se termine pour lui en 1892, mais celle de sa compagnie et de ses descendants Georges puis Louis-Gaston se poursuivent.

Revenons à l’exposition de cette fin 2018. Vous apprendrez que son titre est en fait issu d’une publicité ancienne, vantant la qualité et l’adaptabilité de ses produits : "Volez Voguez Voyagez avec des valises Louis Vuitton" . Puis comme un trophée, vous découvrirez, LA Malle (1906), sur un socle tournant et entrerez dans l’intimité des ateliers d’Asnières grâce aux photos.

On est loin des ateliers du textile, bruyants et en perpétuels mouvements. Ici, tout est "Calme, luxe" et volupté... des cuirs, auxquels les outils (exposés) imposaient des transformations, jusqu’à l’étape finale.
La Maison avait aussi sa propre flotte d’automobiles qui assuraient la livraison de ses produits (photo 1903).

La force de la Maison Louis Vuitton : s’adapter aux demandes personnalisées de ses clients : malle à monnaies des numismates, protections de raquette de tennis ou club de polo des sportifs, de machines à écrire et d’appareils photo des voyageurs, écrivains, explorateurs. Même Yvonne (Printemps) avait sa malle Louis Vuitton (1928), pour ses 30 paires de chaussures. En voyage, Yvonne peut s’adapter à toutes les circonstances : "Satins noirs", "Mules or" ou "Crocodile noir et blanc" à disposition.

Comment résister à la "Malle lit de camp" qui vous assure une literie même en plein désert...la logistique des poteurs est tout de même à assurer.

Vous découvrirez au centre d’une salle, la malle de voyage (1770-1774) de la Dauphine et future Reine Marie-Antoinette, mais celle-ci Louis n’a pas pu la concevoir !

La Maison s’adapte aussi à une nouvelle manière de découvrir le monde, c’est le temps des croisières. Vuitton propose aussi le parfum : "Eau de Voyage"(1930).

L’automobile s’installe dans le paysage, tout comme ses malles imperméables "LV", à l’arrière. La Maison accompagne via ses malles, la "Croisière Noire" d’André Citroën (1924-1925). Elle suivra son cahier des charges.

L’aérien n’est pas oublié et c’est un nouveau challenge pour le malletier qui doit offrir un bagage + vêtements de - de 57 pounds. Il associe coton et cuir plus léger. Pour compléter la série aérienne, le parfum bien-sûr : "Heures d’absence" (1927) et son petit avion gravé.

Nouvelle salle, nouvel environnement : le train plus classique, mais intérieur luxe (reconstitué avec des lambris), pour une classe qui voyage entre les palaces. On se croirait presque dans "l’Orient Express" !

Dans une salle à l’ambiance feutrée, on découvre en musique que la Maison Louis Vuitton, n’a pas oublié de protéger les instruments des musiciens. Regardez aussi, le bureau de voyage de Stokowski (1929) avec son tiroir à classement.

Suivra la salle de bagagerie pour Dandy ou l’élégance au masculin, au service de la séduction. Tout est là !

Une salle s’attarde sur les fameux monogrammes LV, signature de la Maison Louis Vuitton, et une collection de malles hors du commun, comme celle en cuir de sanglier (+ poils) qui détonne un peu, au milieu de tout ce raffinement. Un clin d’œil au pays qui accueille l’exposition, avec cette élégante malle à service à thé et son mini fourneau conçue pour Wang De Chuan (2016).

Louis Vuitton se décline aussi dans le monde de la mode depuis 1998 et plus récemment, grâce à son styliste Marc Jacobs. Les stars asiatiques Fan Bingbing, Gong Li, Zhang Ziyi en sont des mannequins.

Une boutique termine le parcours. Vous y trouverez sans doute, les "Carnets de Voyage"dont je vous avais parlé dans un précédent CultureS Shanghai (septembre 2018).
Séverine, artisan-maroquinier du cuir de la Maison, vous y proposera peut-être un exercice de filetage. Elle m’apprend que 80% des artisans dans les ateliers, sont des femmes mais la proportion des hommes est en progression. Les ateliers historiques d’Asnières existent toujours. On y travaille que le rigide : malle, coffre et sacs en crocodile ou cuir d’autruche.
La grande maison contiguë du fondateur Louis, est devenue un musée. Il y a aussi une Fondation Louis Vuitton à Paris.

Entre la malle à chaussures de la sublime Greta Garbo et sa collaboration avec l’artiste japonaise, Yayoi Kusama, la Maison Louis Vuitton fait le grand écart.

Toujours se réinventer, pour exister encore.
Ne serait-ce applicable qu’à l’ingénieuse et élégante bagagerie ?...

Rappels

1. Cinéma : 3 destins de Femme ! Entrée gratuite.
Les 2 dernières séances :
Mercredi 12 décembre 19h Prendre le large
Mercredi 19 décembre 19h L’arbre sans fruit
Lieu : 101 Cross Tower, 318 Fuzhou Lu
https://mp.weixin.qq.com/s/u1bJCWoJI3HGN_-E9YTS2g

2. Photo/Installation/Vidéo  : Charles Pétillon Magda Danyzs GalleryRetour ligne automatiqueRetour ligne automatique
Entrez dans l’univers poétique du photographe, en découvrant 2 nouvelles étapes de sa série "Invasion". Invasion de ballons blancs.

Jusqu’au 10 janvier 2019, à a galerie (56 Beijing East Road), avec "Stigmates". Voir la vidéo de l’installation "Heartbeat" à Londres dans Covent Garden.
Quartier de Xintiandi ( Xinlidi Nanli Square) avec "Atomes", installation interactive.

https://mp.weixin.qq.com/s/WUkX7jrAnQwgZbK-dpvTsg

Françoise BOURRY-MAUGEIN
culture@shanghai-accueil.com